[ESAT CAUDAN] Alexandre ANGUE, ouvrier de l’ESAT, quitte l’établissement pour le milieu ordinaire…

Jeudi 22/09/2022, nous étions en direct de l’Esat Caudan « De l’Armor à l’Argoat » autour d’Alexandre ANGUE, qui est ouvrier de l’ESAT depuis 2017.

Après avoir travaillé de manière alternative à l’atelier « Palettes », il a rejoint l’équipe « Espaces Verts » d’Anne-Louise Le Berre, monitrice.

« Ça fait 5 mois maintenant que je travaille chez Albéa. C’est officiel. Je signe mon contrat en octobre. Ça s’est bien passé, tout est positif.  Quand j’ai commencé chez Albéa, quand j’ai rencontré le premier jour, M. Gilles LE BORGNE, et Mme Adeline NEDELEC, j’étais un petit peu en colère, pas spécialement contre quelqu’un…mais c’était surtout le fait d’aller ailleurs. Je n’avais pas envie d’y aller. Mais finalement, j’y suis allé. J’éprouvais un peu de colère et un peu d’angoisse en même temps. »

Alexandre est titulaire d’une formation à dominante agricole et d’un Brevet Professionnel de paysagiste. Après un stage puis une mise à disposition au sein de l’entreprise ALBEA, Alexandre a accepté un CDI à temps complet sur le poste d’agent de broyage (gestion des déchets propres) qu’il va occuper dès le 10 octobre, en milieu ordinaire, donc.

Nous sommes très fiers de lui, du chemin parcouru ! Alexandre a pris le micro pour adresser un petit mot à ses collègues de l’ESAT. S’ils ont des projets comme le sien, qu’ils y croient, qu’ils osent y croire.

Gildas BOURIC, le directeur de l’établissement, prend la parole : 

« Je pense qu’Alexandre éprouvait surtout beaucoup d’angoisse. Certains d’entre vous peuvent avoir envie d’aller se confronter au monde de l’entreprise. Mais après avoir effectué les démarches pour cela, le jour où il faut vraiment y aller peut être un peu perturbant. On sort de sa zone de confort. Il est normal d’avoir un peu peur. C’est donc, si je comprends bien, le message que veut faire passer Alexandre. Alexandre a fait l’effort d’y aller. Et même si le premier jour a été difficile, il a été très bien accueilli. Le travail s’est bien passé.  Et le résultat de cela, c’est que ça se concrétise par une embauche. C’est prendre un risque d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs, mais c’est aussi comme cela que l’on avance. »

Alexandre admet que tout s’est très bien passé dès le début et qu’il en était le premier surpris…

« Ne vous en faites pas pour moi. Je tenais aussi à vous dire que si vous avez envie de découvrir une entreprise, de faire un stage, je vous demande de ne jamais vous décourager ou de vous dire que cela ne servira à rien. Ça sert de toute façon à quelque chose. »

Le directeur de l’ESAT explique qu’il faut bien se rendre compte que, pour mener à bien un projet comme celui-là, ce sont les travailleurs de l’ESAT qui sont les moteurs.

« Quand on vous accompagne dans vos projets, quand on appuie vos demandes avec vos moniteurs, on l’entend, on l’écrit. Parfois, ça prend un peu de temps, voire plus de temps que vous voudriez, car il faut aussi trouver l’entreprise et le maître de stage qui correspondent. Mais ça aboutit au final. C’est un vrai travail d’ensemble, avec votre moniteur notamment. Eloïse DUVAL, Responsable Insertion, est intervenue pour faire le lien avec l’entreprise, la mise en place du stage et le suivi. Et ça a abouti. Parfois, il faut de la patience. Mais il faut avoir l’envie. Félicitations, Alexandre ! »

 

Etaient présents aux côtés d’Alexandre : ses parents ; Anne-Louise LE BERRE, sa monitrice ; Gildas BOURIC, le Directeur de l’ESAT ; Valérie JORON et Gwen KERMABON (respectivement Directeurs des ESAT de Crac’h et d’Hennebont – Directeur du Pôle Travail sur notre Association Adapei du Morbihan, pour M. KERMABON); Eloïse DUVAL, Responsable Insertion de l’Association ; Adeline NEDELEC, Responsable RH chez Albéa ; Gilles LE BORGNE, son tuteur.

 

Le repas convivial aussi beau que bon, haut en couleurs, et aux saveurs et aux textures originales, était bien sûr concocté par la super équipe de la restauration de l’ESAT et servi dans le restaurant De La Terre à l’Assiette.